mais dis moi, si le centre de gravité est à la verticale de la prise, y a t il encore bras de levier ?
Yes, of course. La position du centre de gravité par rapport à la prise (dans l'axe ou non) conditionne uniquement l'existence du balant. Le "bras de levier", lui, est dû à la position en "crochet" adoptée par les doigts.
mais dis moi, si le centre de gravité est à la verticale de la prise, y a t il encore bras de levier ?
Yes, of course. La position du centre de gravité par rapport à la prise (dans l'axe ou non) conditionne uniquement l'existence du balant. Le "bras de levier", lui, est dû à la position en "crochet" adoptée par les doigts.
C'est possible que sur une barre fixe ou une poutre enfin, sur une structure avec rien en dessous .
Le bras de levier c'est bien la distance entre la projection du centre de gravité sur l'axe horizontal passant par le point d'application de la force et ce point d'application ?
le cas échéant, si le centre de gravité est à la verticale de la prise, cette distance est nulle donc le bras de levier aussi ? _________________ La science est une chose formidable tant qu'on n'en vit pas !
Inscrit le: 14 Nov 2007 Messages: 82 Localisation: hohfrankenheim
Posté le: 05 Juin 2008 - 17:54 Sujet du message:
salut all:
Freddy " N.B : L'idée étant de se placer dans une situation modèle SIMPLE, on suppose une préhension horizontale, avec le centre de gravité du grimpeur à la verticale de la prise, sans mouvement de balancier. Le poids est alors perpendiculaire à la préhension et il n'y a alors aucune chance que les doigts glissent, même avec une adhérence proche de zéro (HALTE!! Je vous vois venir avec vos gros sabots... Les doigts ne glissent pas à une condition : que notre foutu grimpeur modèle ait suffisamment de force pour tenir la prise. Sinon, le raisonnement ne s'applique plus : le système est alors déformable). "
en escalade les mains rapprochent plus le grimpeur de la paroi qu'elles ne le tracte, la notion d'adhérence est donc primordiale dans un cadre dynamique. sinon, c une question de force, c tout( et surtout de raideur articulaire pour ce qui est de la préhension en arqué).
Pour ce qui est du couple(du bras de levier quoi...), sur un bac ce sont les phalanges proximales qui touche la prise, le centre de masse est donc trés peu dévié! sur des prises plus petit, la position de la main n'est pas la même, l'ergonomie des prises réduit la surface d'adhérence.......
enfin bon, c bcp de bruit pour un petit pet.......
Freddy, dessine lui une main avec des petites flèches pour représenter les forces qui s'exercent. Zerox a l'air un peu dur de la détente
... j'aimerais bien, mais je ne sais pas comment on peut faire ('faut que l'image soit qqpart sur le net, pour ça, non? )
I- Moment d'une force
Pour définir les conditions d'équilibre d'un corps, il est nécessaire d'introduire la notion de moment M d'une force, qui est une grandeur mesurant l'effet rotatif de cette force.
Sa norme est égale au produit de l'intensité de la force par sa distance à l'axe de la rotation.
Cette distance étant mesurée perpendiculairement à la direction de la force.
M ( ) = F.d en N/m avec d: bras de levier en mètres
Le moment algébrique d'une force est compté positivement si cette force contribue au mouvement, et négativement si elle s'oppose au mouvement.
II- Couple de forces
Un couple est un ensemble de deux forces égales, parallèles et de sens contraire.
Prenons l'exemple d'un stylo posé sur un bureau. Si on pousse l'une de ses extrémités dans un sens, et l'autre dans le sens opposé avec la même force, le stylo va pivoter, suite au couple qu'on lui aura fait subir.
On remarque donc, d'après ce cas précis, qu'un solide peut être soumis à des forces de somme vectorielle nulle, sans pour autant être en équilibre.
Le couple est moteur s'il contribue au mouvement. Le couple est résistant si il s'oppose au mouvement
Exemple: moteur électrique les forces motrices et le frottement.
III- Moment d'un couple
Le terme couple désigne aussi bien l'ensemble des deux forces que leur moment par rapport à l'axe de rotation C (***;F1,***;F2).
C (***;F1,***;F2) = F1.d1 + F2.d2 soit C (***;F1,***;F2) = F.d
d: distance entre les deux droites d'action des forces.
Le moment algébrique d'un couple est compté positivement si ce couple contribue au mouvement, et négativement si il s'oppose au mouvement.
Remarque: le moment du couple est parfois noté T de l'anglais Torque.
III- Conditions d'équilibre
On démontre qu'un solide est en équilibre si et seulement si la somme vectorielle des forces auxquelles ce solide est soumis est nulle, ainsi que la somme des moments algébriques de ces forces.
COUPLE, mécanique (Universalis)
Système de deux forces antiparallèles (même direction et sens opposé), de même grandeur, agissant en deux points distincts. Un couple est caractérisé par son moment C, qui est égal au produit de la grandeur commune des forces par la distance entre leurs supports.
Le seul effet d’un couple est de créer ou d’empêcher un mouvement de rotation ; l’accélération angulaire d’un solide sur lequel s’applique le couple est alors y = C/I, où I représente le moment d’inertie autour de l’axe de rotation.
On montre que tout système de forces peut se réduire à une force unique, la résultante, et à un couple dont le moment passe par le point d’application de la résultante. L’ensemble du couple et de la résultante constitue un torseur. _________________ La science est une chose formidable tant qu'on n'en vit pas !
JeanJean :
On est tout à fait d'accord (aussi bien sur le contenu global que sur ta dernière phrase ). Je fixais juste un cadre précis à ma réponse à la question "pourquoi est-il plus difficile de tenir une petite prise", sous-entendu, "intrinsèquement". Après, c'est certain qu'en situation réelle l'adéhrence est très importante (voire primordiale, selon la préhension) puisque le centre de gravité est quasiment toujours désaxé par rapport au(x) point(s) d'appui.
Zerox :
Mmmmm... sans ce 'tain de dessin, ça va pas être simple, mais on va essayer quand même... Le fond de ton problème est qu'on essaie de faire simple avec un système qui est en fait très compliqué.
Citation:
Le bras de levier c'est bien la distance entre la projection du centre de gravité sur l'axe horizontal passant par le point d'application de la force et ce point d'application ?
Bon, déjà, on va clarifier un peu la chose (qui est juste uniquement dans le cas du poids d'après ce que tu dis).
"Bras de levier" = "moment d'une force"
Quand on a un objet rigide dont un point (disons l'extrémité, pour simplifier, mais ça peut être un autre point de l'objet) est fixe et sur lequel on applique une force en un autre point, il existe un moment de force à partir du moment où le point fixe de l'objet n'est pas placé sur la "droite d'action de la force" (= la droite passant par le point d'application de la force de l'objet, droite orientée dans la direction de la force).
C'est la version plus générale de ce que tu as dit (et j'espère que les éventuels lecteurs, s'il y en a encore... , comprendront mieux de quoi on parle).
Pour en revenir à notre problème :
Oui, il y a bien dans l'absolu un bras de levier dans mon exemple, entre le centre de gravité du grimpeur et la prise. Mais vu le cadre que j'ai imposé, ce bras de levier est nul puisque je place la prise (point fixe de l'objet) à la verticale du centre de gravité du grimpeur (point d'application du poids, qui est une force "verticale").
Pour retrouver le bras de levier au niveau des doigts, il faut en fait changer de système mécanique : on n'utilise plus le corps complet du grimpeur, mais juste les doigts. Pour simplifier (glurps... Gueule pas, JeanJean, je sais que ça va pas te plaire! ), on va imaginer une position semi-arquée dans laquelle on va supposer que l'articulation au bout des doigts (distale, me trompe-je ? ) est bloquée. On se retrouve avec les 2 dernières phalanges des doigts en position horizontale, la première phalange (celle "connectée" à la paume) étant positionnée verticalement.
On a donc notre objet "rigide" : les 2 dernières phalanges des doigts. C'est ce qui va nous servir de système mécanique.
On a le point fixe : le bout des doigts posés sur la prise.
On a également la force responsable de notre bras de levier tant recherché : le poids du grimpeur qui, par un "habile jeu" de transmission des forces (la fameuse 3e loi de Newton : action/réaction) s'exerce sur l'autre extrémité de notre objet/système mécanique (au niveau de l'articulation proximale (... ? ), quoi...).
Maintenant, notre p'tain de système ( je m'essoufle un peu, c'est rien) étant horizontal tandis que la force est verticale et appliquée à l'autre bout de c't'objet à la con ( ) par rapport au point fixe, on a bien un bras de levier = moment de force !
ok j'y vois plus clair, mon système considéré était le grimpeur en entier et non ces deux dernières phalanges .
et puisqu'elles mesurent 5cm, si la prise fait 1cm au lieu de 5 , le bras de levier est 5 fois plus important, ce qui n'est pas négligeable !
la force exercée par le corps pendouillant peut être assimilée a celle exercée par une masse marquée suspendue à un fil, passant par une poulie, reliée ensuite a un autre mobile pose sur un plan horizontal ( les deux dernières phalanges)?
mais pourquoi le point fixe dont tu parles est l'extremité des doigts ? et pas toute la surface de ocntact entre les doigt et la prise ? _________________ La science est une chose formidable tant qu'on n'en vit pas !
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