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© Escalade Alsace
Yann Corby
Christian Frick


Christian devant l'Eiger



»Site web: Dreilandrock


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Christian, 25 ans de passion


Si vous êtes déjà allé grimper dans le Jura Bâlois, vous avez de fortes chances de connaître, au moins de nom, Christian Frick.

Dans le topo qu'il a écrit de la région («Klettern in Dreiländereck»), vous ne manquerez pas de vous arrêter à la page 18: le chevelu qui se retourne les doigts sur une croûte inversée, c'est Christian, lors d'une première ascension d'un 7b+ en 1987!

Deux ans plus tard, il réussissait Schmunzelmonster, un 8a+ comme première voie dans le 8!

L'année suivante, il mettait un terme à son «Waterloo», dans La Nuit du lézard, exigeant 8a+ buouxien. En plus d¹être un local qui vous guidera très cordialement sur les falaises bâloises, Christian est avide de voyages.

Amoureux de Buoux (où il a également enchaîné Chouca, La Mission, Cauchemar de l'éléphant, Elixir de violence, L'honmme programmé) et de l'Espagne, il n'a pas hésité à franchir l'océan il y a un an, pour le superbe grès de Smith Rocks. Il y vient à bout du classique White Wedding, 8b/b+.


Dans le Jura Bâlois, Christian équipe et grimpe sur les traces des illustres précurseurs de la haute difficulté dans la région: Wodicka, Talmadge et Steulet.

Ainsi, Christian est un des premiers répétiteurs de La Belle Vie (8b, en 1991) ou encore de sa voisine, L'Amour égocentrique (8b+ en 1992).
Mais sa véritable histoire d'amour, c'est Ravage, le célèbre et austère dévers de Chuenisberg, « chipé » à Steulet par Le Menestrel en 1986.

Plus à son aise sur dans des voies plus longues et moins déversantes, Ravage résiste à Christian.
C'est pendant ce siège tenace que j'ai rencontré Christian pour la première fois, alors que j'accompagnais JMTT qui essayait L'enfant de Bohème. Malgré ses chutes, Christian ne quittait jamais son sourire, ni ses fameuses lunettes! Ne lâchant rien, il enchaîne a Ravage, le 25 avril 2002.

Un an plus tard, comme s'il était toujours hanté par cette voie, Christian y rajoute une extension (Zeichen der Verwüstung ­ « Les signes de la destruction »), et la cotation de s'établir définitivement à 8c.


Cet hiver, vous continuerez à croiser la bonne humeur de Christian au Kronthal, dans « sa » Falkenflue, ou sur le site internet qu'il anime, Dreilandrock.
Une passion enjouée, durable et généreuse.

Texte: Florent Wolff




www.escalade-alsace.com