Oui Yann, d'ailleurs, cela fait longtemps que l'idée est dans l'air.
J'ai l'impression que le problème n'est pas d'avoir des idées mais bien d'en faire quelque chose de concret.
Si la journée de nettoyage est dans l'air, le fait est qu'il n'y en a toujours pas une de programmée....
Le comptage dont tu parles a en effet été dans l'air il y a quelques temps.
Fred buttait sur sa mise en oeuvre pratique.
Crois tu que les acteurs institutionnels apporteraient du crédit à des chiffres que nous leur fournirions?
Si tu (vous, le CD67) penses que cela pourrait permettre une meilleure défense de nos intérêts essayons d'aboutir.
Pour cela seul Internet m'apparait efficace.
Une idée:
une page web est mise ligne, on s'y connecte au retour de notre journée de grimpe et on y renseigne les différents champs proposés.
A partir de ces renseignements on peut générer des stats, des tableaux, des moyennes, etc...utilisables par Fred lors de ses futures réunions.
Chaque grimpeur motivé et sérieux pourrait participer, le comptage n'en serait que plus efficace et plus sur.
C'est du boulot (merci Lionel ) mais c'est envisageable.
Didier tu as bien dit dans ton premier poste que tu voulais participer à une réunion avec la DRAC...
TL a parlé d'action plus offensive...
On était donc en droit de poser la question...mais apparamment, je délire et selon toi je n'ai rien à dire puisque tu ne prends pas la peine de répondre à mes mails.
Yann,
Oui toute donnée objective est une bonne chose car en l'état il n'y a rien du tout hormis le nombre de licenciés. Ce chiffre est une approximation ne serait-ce qu'en raison de la fréquentation allemande ou extra départementale.
C'est une bonne chose dans la perspective "d'animation" de la charte mais aussi dans la perspective de mise en place d'une CDESI puis d'un PDESI, démarche déjà évoquée ici. Un plan départemental des espaces sites et itinéraires relatifs aux espaces utilisés à des fins sportive sera élaboré autant qu'il le soit sur la base de données construites.
Sinon, une nouvelle fois, les mesures qui seront prises dans le cadre de ces dispositifs, parfois à l'encontre des pratiques, le seront sur la base de représentations de nuisances supposées. Les gens qui pour des raisons diverses ont un a priori négatif sur les grimpeurs et sont par ailleurs parés d'une légitimité institutionnelle ou morale supérieure aux grimpeurs peuvent sans problème faire valoir leurs arguments stigmatisant l'activité dès lors qu'aucun constat objectif ne peut leur être opposé. Je me rappelle du cas du comptage des faucons (qui doit exister désormais) qui n'existant pas permettait d'entretenir le mythe d'un grand péril encourru par l'espèce.
Il s'agit d'avoir une idée précise de la pression exercée par une activité sur son environnement. Il faut donc évaluer sa pression sur le plan quantitatif en évaluant par exemple le nombre de grimpeurs fréquentant les sites.
Il faut également évaluer cette pression sur le plan qualitatif en notant les modifications constatées ou non constatées (mais là la compétence à mobiliser à la fois celle des grimpeurs et celle des naturalistes).
Sur le plan quantitatif, l'utilisation d'internet est une bonne chose cependant il doit y avoir en plus un dispositif pour receuillir les données.
Il faut pouvoir différencier la fréquentation automnale, printanière et estivale. Pour prendre un exemple au Kronthal la fréquentation est à son comble en automne et faible en été. Les résultats doivent donc être relativisés dans l'absolu.
Si tout le monde remplis une fiche à son retour de falaise sans que l'on veille aux conditions de production du chiffre on aura quelque chose d'érroné.
Par ailleurs, si ma mémoire est bonne avec Fred nous avions imaginé faire la différence entre semaine et WE car là aussi il y a des différences.
De la même manière, celui qui compte au Windstein peut très bien également compter les marcheurs...même si cela est fastidieux.
Un tel comptage permettra de montrer que certains sites que l'on tente d'interdire sont en fait peu fréquentés et que cette fréquentation n'a que peu d'impact. Vous me direz pourquoi s'opposer à leur interdiction si peu de monde s'y rend ? Tout simplement pour l'intérêt historique des itinéraires que l'on y trouve (cf le Helfenstein)
Mais il y a lieu d'aller plus loin si on veut pousser le bouchon : qu'est-ce que représente et engendre l'escalade sur un plan économique ? Il y a des professionnels qui vivent de cela en Alsace. Les grimpeurs qui viennent consomment peut-être du court séjour (Droyer est un bon exemple), de la restauration (le resto du winstein est ou était un bon exemple même si il ne vit pas de l'escalade pour l'essentiel).
Alors je l'ai déjà dit et Fred m'est témoin ainsi que Cyrille, je suis prêt à aider à la mise en place et même au traitement, la mise en forme de toutes les données qui seront produites (je fais ça pour d'autres choses toute l'année). Ne vous en déplaise, j'ai moi aussi l'intention de continuer à grimper. _________________ Le héron vit tout seul, c'est pour cela qu'il est beau
Lorsque tu rentres le nombre de grimpeurs tu est obligé de tapper la date, après tu peux aisément faire des stats par jour, semaine, saison ,etc...
Par ailleurs il peut y avoir autant de champs que l'on désire:
nombre de randonneurs, provenance des grimpeurs, météo, % des voies sèches, etc....
Ce travail de sélection doit être fait dès le début de la mise en oeuvre.
Toutes ces données chiffrées sont exploitable via le net, mais on doit aussi pouvoir les exporter ves une base de données acess ou un tableur.
De même si deux personnes rentrent un résultat pour une falaise le même jour, on effectue une moyenne des deux (ou on garde le plus grand tout ceci est à définir).
Exploitable via un tableur comme XLS est le plus simple : champ en colonne observations en ligne. _________________ Le héron vit tout seul, c'est pour cela qu'il est beau
Je pense en effet que le comptage est une bonne idée et j'y participerai activement. Je pense qu'il sera utile, de manière générale pour tout les sites de la région et pas seulement pour les sites dont nous parlons actuellement.
Il sera intéressant de voir le nombre de licenciés à des clubs ou fédés, et les non licenciés.
Peut on de manière générale reprocher quelque chose à la fédé d'escalade si seulement un faible pourcentage des grimpeur y sont affiliés?, sachant que rien ne n'y ou oblige?
Si quelqu'unm'explique comment trouver le pan de Roc Extrême, je viendrai à cette réunion informelle du 3 septembre.
J'en apprendrai peut-être plus sur ces interdicitons de falaises et les chances qu'il nous reste de les empêcher.
Pour ce qui est des idées des derniers posts, je les trouve intéressantes et utiles à mettre en oeuvre: comptage pour relativiser la fréquentation des sites par les grimpeurs, clean-up day médiatique.
La news de Yann qui visait à nous faire réagir (et moi j'ai répondu au 1/4 de tour) commence à porter ses fruits. Il faut bien se rendre compte que sans ce site, je ne serais au courant de rien...
Pour la question de la licence, l'info est essentielle car aucune enquête ne permet avec fiabilité de donner une estimation du nombre de grimpeurs fréquentant nos falaises. Il suffit de dédramatiser en disant qu'il ne s'agit pas d'un contrôle mais simplement d'une tentative d'estimation du ratio licencié/non licencié.
Mais est-ce dans le cadre d'un comptage qu'il faut faire cela ?
La démarche du comptage doit rester souple. Si c'est une usine à gaz, personne ne le fera.
Le premier pas est de réfléchir aux infos à collecter : nombre de grimpeurs, nombre de licenciés (?), nombre d'étrangers, météo du jour, date, nombre de marcheurs (cela suppose que le compteur reste sur le lieu toute la journée, ne compte pas deux fois la même personne et n'oublie personne (impossible au windstein un dimanche d'affluence)).
Il serait peut-être bon de prévoir sur les sites une information sur la démarche mais aussi une fiche de collecte de l'information que remplirait le receseur pour pouvoir restranscrire les informations sur le site de retour chez lui. _________________ Le héron vit tout seul, c'est pour cela qu'il est beau
J'essayerai de venir (pourquoi RE et pas dans un troquet ?) mais rien n'est moins sûr. Pour la même raison (travail & manque de temps), je ne suis plus intervenu dans ce débat que je suis néanmoins avec intérêt.
Comme l'a demandé, en vain pour le moment, NM pourriez vous expliquer où se trouve le local de Roc xtrême?
Car cela ne coule de source que pour les habitués de ce club, à moins que ce soit une AG, ou un prétexte pour bourriner entre vous
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